JAY Z : LE BUSINESS, MAN
Vêtements, agence de pub, chaine d’hôtels, bars, label musical, management de marques, artistes et sportifs suivis de contrats et actions multiples. Shawn Carter, aussi connu sous le nom de JAY Z, est bien plus qu’un rappeur.
« I’m not a businessman, I’m a business, man »
(Je ne suis pas un businessman. Je suis un business, man)
Né dans la banlieue de Brooklyn, influences criminelles dès l’enfance, l’absence d’un père et même vente de drogues, Shawn Carter a tout du cliché afro-américain des rues.
A cette époque, les idées reçues pour sortir de la rue (ou amasser les dollars) sont les suivantes : la vente de drogues, la musique et le sport professionnel. Vivre « The American Dream ». Tous ces domaines seront touchés par JAY Z à différents degrés.
Tout d’abord, S. Carter lance son propre label : Rocafella Records. Label dénommé aujourd’hui ; Roc Nation comprenant de nombreux artistes comme Rihanna, Shakira, Calvin Harris, Rita Ora ou encore Kanye West. Label qui s’agrandit en 2013 ; la création de la filiale sportive avec Roc Nation Sports et les signatures du MVP NBA Kevin Durant et d’autres talents prometteurs.
Le sport a toujours passionné JAY Z. En 2003, le 40/40 Club ouvre ses portes. Un bar sportif/lounge de luxe situé à New York. D'autres voient le jour à Atlantic City et Las Vegas. Plus tard dans l'année, il devient actionnaire de l’équipe de basketball des New Jersey Nets. En 2012, il fait déménager l’équipe à Brooklyn, non loin de l’endroit où il a grandi. Un an plus tard, via Roc Nation Sports, il devient agent sportif et se voit contraint de vendre ses parts NBA.
En 1999, il crée Rocawear, une marque de vêtements. 8 ans plus tard, il la vend pour 240 millions de dollars tout en gardant des parts dans la compagnie. Un an plus tard né « Translation Advertising », une agence de publicité fondée pour aider les entreprises à commercialiser leurs produits aux consommateurs hip-hop. La même année, JAY achète, avec un groupe de développeurs, une parcelle dans le quartier Chelsea de Manhattan valant 66 millions avec l’intention de construire le premier J Hotels (comprenez JAY Hotel), chaine d’hôtels 5 étoiles.
Tous ces mouvements financiers font de JAY Z l’un des rares rappeurs à se trouver en couverture de Forbes Magazine (32e au top en 2013), GQ en tant que Man of The Year ou encore en tant qu’une des cent personnes les plus influentes de la planète pour Time Magazine.
Ces derniers mouvements dans le business sont l’acquisition d’Armand Brignac, une marque de champagne.
Rusé et innovateur, à l’image de la promotion de son album « MagnaCartaHolyGrail » via une application Samsung (contrat de 20 millions), Shawn « JAY Z » Carter n’arrête pas. Durant sa carrière, la musique n’a jamais vraiment été sa principale source de revenus.
Néanmoins, sa tournée OnTheRun avec Beyonce où le duo encaissait pas moins de 40 millions de dollars (autour de 32 millions d’euros) par date. La fortune du couple est estimée au millard en monnaie américaine.
Paul Lusakueno
