UNE NOUVELLE VISION EST NÉE, CELLE D'UN MONDE UNI
Rafael Correa, président d'une autre économie
Découvert par hasard en zappant sur Youtube, je me souviens encore de ce reportage qui avait opté pour l'angle de la suppression du concept "d'étranger".
Depuis que l'homme est aux manettes de son pays, 4,1% de la population est au chômage (contre 24,4% en Espagne par exemple), le pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté est passé de 37 à 27%, la croissance était de 4% en 2013 et la dette représente 26 % du PIB*..et malgré ce panel de bons résultats, il n'est que très rarement invité à témoigner dans les médias occidentaux... .
Rafael Vicente Correa Delgado est un économiste et homme d'État équatorien, né le 6 avril 1963 à Guayaquil, la plus grande ville équatorienne. Le 26 novembre 2006, il remporte l'élection présidentielle et est investi officiellement dans cette fonction le 15 janvier 2007. Il a notamment étudié l'économie en Belgique à l'Université Catholique de Louvain.
Pour Correa la formule est simple, si vous voulez avoir de l'influence sur votre politique économique intérieure, il vous suffit de ne pas suivre les instructions du FMI. Il est à noter que l'Equateur jouit d'une manne pétrolière assez importante et que M.Correa excelle plus dans la distribution de la recette du pétrole, que dans la création de richesse. Mais, si l'homme s'apparente peut-être à un énième Robin des Bois il est clair qu'une bonne partie du corps journalistique, toutes sensibilités éditorialistes confondues, est tentée de dire qu'effectivement, lorsqu'on se rend en Equateur, on remarque un avant et un après Correa.
L'homme est aussi pour la suppression du concept "d'étranger" et souhaite que l'équateur soit un des phares de la connaissance en construisant une des plus grandes universités internationales au monde .
Pour les chefs d'États Européens, les étrangers sont sources de problèmes et de régression, il faut donc les éviter voir même les supprimer Il est clair qu’aujourd'hui ils sont source de problèmes mais hier étrangers et européens combattaient tous ensemble.
Totalement opposé à cette ideologie de “suppression d’étranger “ Correa prone pour la non différenciation des peuples. Une longue marche vers l'union s’impose car pour cet économiste développement rime avec regroupement .
Nous parlons toujours de l’union européenne et des États-Unis d'Amérique mais qu'en est-il de l’union du monde ?
*source :
http://www.levif.be/actualite/international/rafael-correa-l-homme-qui-a-redresse-l-equateur-en-defiant-le-fmi/article-normal-354909.html
Yaye Fatou Kamara
