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POUR UNE AFRIQUE MEILLEURE

Mon Afrique,


Nous avons tous des rêves qui nous tiennent à cœur, des choses que nous souhaitons voir changer ou s’améliorer, des causes que nous voulons défendre. J’aimerais partager ici mes opinions, pour une cause particulière qui m’est chère : le futur de mon continent, l’Afrique.



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Tout d’abord, en guise d’analyse du présent, j’estime que l’un des problèmes dans lesquels les Africains sont empêtrés jusqu’au cou se révèle être de l’extrême complaisance : le fait de se contenter de ce que l’on a sans rechigner. À coup sûr, tout le monde s’est déjà posé cette fameuse question : « Pourquoi avons-nous un siècle de retard sur l’Occident ? » Certes, l’Afrique a connu une histoire très lourde par le passé, qui a causé son désavantage, mais remontons bien avant cela. À une certaine époque où nous avons été sur un pied d’égalité. J’illustrerai cette réflexion par un simple exemple, un élément basique de la vie de tous les jours : la voiture. Comment ces engins qui nous permettent de nous déplacer aussi efficacement ont-ils pu arriver à la vie ? Essayons de resituer le processus de l’invention de la voiture moderne. À l’origine, le premier moyen de transport était, bien évidemment, l’homme. Ensuite a suivi le dressage des animaux (âne, bœuf, cheval, etc.) dans le cadre de recherches visant à mettre en place des moyens plus efficaces de déplacement. Cet esprit de recherches a donné lieu à la création des chars, de la diligence et de l’automobile. Pendant ce temps, une grande partie des civilisations africaines est restée figée à l’étape du dressage d’animaux. Pourquoi ? Parce que nous estimions tout simplement avoir tout ce dont nous avions besoin à l’époque et nous nous en sommes contentés. Pour en revenir au présent, nous sommes à une ère où les avancées se font à une vitesse vertigineuse. Il ne faut pas se contenter de ce que l’on a, il faut réfléchir, agir pour une Afrique meilleure ; il faut sortir de cet état de complaisance. Comme le disent les chrétiens : « Le salut est personnel. » Il faut que cette nouvelle génération puisse assimiler cette petite phrase. Pour sortir de la torpeur, il est impératif de ne plus compter à 100 % sur les autres ; il faut que chaque individu puisse s’inscrire dans une démarche de recherche, d’amélioration perpétuelle, de créativité continue, afin de faire sonner l’alarme du vrai réveil de l’Afrique. Certes, le contexte est tumultueux, mais il faut se donner les moyens d’atteindre ces objectifs, dans la limite du réalisable. De plus, un autre frein que je souhaiterais voir levé concerne l’éducation.


Pour construire une Afrique meilleure, il faut construire des personnes meilleures, inculquer de belles valeurs morales, civiles et civiques. Et cela concerne surtout la jeunesse, une jeunesse à laquelle on donnera l’opportunité de s’exprimer, de s’affirmer, dans toute son authenticité, afin de constituer une société unique et non pas un ersatz de société occidentale. Pour ce faire, il faudra que la jeunesse africaine de demain puisse avoir les mêmes chances que la jeunesse européenne, par exemple. Une jeunesse qui ne subira pas des remarques ignorantes quand elle s’exporte, juste parce qu’elle vient d’Afrique. Une jeunesse qui pourra faire réaliser à ce cortège d’ignorants, une bonne fois pour toutes, que l’Afrique n’est pas un continent où les individus vivent dans les arbres et où les lions se baladent en pleine rue. Parce qu’il est temps, grand temps, que tout être humain, de la Tasmanie aux confins de l’Alaska, le sache.


Je voudrais également évoquer ces belles créatures sans lesquelles ce même monde n’existerait pas: les femmes. Les femmes africaines sont gracieuses, chaleureuses, dotées d’une bravoure et d’une force hors du commun. Leur importance étant capitale dans l’éducation, je souhaiterais qu’elles en prennent pleinement conscience et soient élevées au rang qui leur revient de droit dans la société, jusqu’à occuper en masse les instances décisionnelles, pour que la jeunesse prenne exemple sur ces modèles, afin de conserver des valeurs qui forgent.


Pour conclure, le moment est venu pour qu’un éveil de conscience collectif se fasse, pour que les Africains soient au fait de leurs responsabilités vis-à-vis de leur continent, afin qu’ils puissent participer à son bien-être sur le plan économique, culturel et écologique par des gestes écoresponsables et civils, en refusant par exemple d’être toujours le lieu de rejet des déchets toxiques des grandes industries occidentales.


Arlette

 
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