Le football à la sauce aigre douce

Puissance économique désormais dominante, la Chine ne dispose pas encore d’un rayonnement culturel global. Qu’à cela ne tienne, elle s’attaque au sport le plus populaire du monde.
Forte d’un potentiel démographique hors du commun, il est évident que son équipe nationale, et sa formation de joueurs en général, ne suit pas la progression espérée par le gouvernement chinois.
Devenu d’intérêt national, le football est le centre de la politique d’investissement à l’étranger. Des clubs historiques comme l’Inter Milan ou Aston Villa sont passés sous pavillon chinois. En prenant possession des points névralgiques du savoir-faire européen, ces investisseurs asiatiques espèrent progressivement importer les méthodes et attirer les meilleurs techniciens footballistiques du vieux continent. Le ballon rond file vers l’est.