Dali et ses facettes

L’exposition de la success-story de Dali a-t-elle été aussi attirante que l’artiste le fut ?

L’expo « De Salvador à Dali », initialement prévue pour durer six mois, vient de prendre fin. Découvrons-la ensemble une dernière fois.

J’ai eu la chance de pouvoir assister à cette exposition internationale, qui avant de s’arrêter à la gare TGV de Liège-Guillemins est passée par Paris, Londres, Shanghai, Singapour et Tokyo. Europa 50 s’est de nouveau surpassé et vous plonge dans l’univers surréaliste de Dali.

L’exposition est divisée en trois sections. Salvador appréhende ce monde qu’il craint temps ; la première partie – Salvador le poids de l’enfance – se focalise sur le traumatisme que Dali a porté durant toute sa vie : le mort de son aîné, dont il a hérité du prénom, 9 mois avant sa naissance. Ce poids le marquera à vie et sera à l’origine de beaucoup de ses obsessions. Salvador devient ensuite l’artiste Salvador Dali ; la deuxième partie – Salvador Dali l’empreinte du surréalisme – se concentre sur Dali en tant que père du surréalisme. On y retrouve les diverses techniques utilisées par le peintre dans les différents aspects de son art. Cette partie illustre également l’inspiration qu’il tirait de sa femme Gala, qui était aussi sa muse. Salvador Dali se transforme en la star Dali ; dans la dernière partie – Dali le tourbillon de la célébrité – on se concentre sur sa vie mondaine, on le retrouve en tant que maître de la communication. Dali s’est adapté à son temps et a eu une relation très étroite avec les médias et l’argent – d’où son surnom Avida Dollars. Il a ainsi su capter les mécanismes modernes dans son art et a par exemple participé au phénomène de l’époque : la production de masse.

Tout au long de l’exposition, on découvre toutes les facettes de Dali, on est immergé dans son extravagance. On apprend à le connaître non plus seulement en tant que peintre internationalement célèbre, mais en tant qu’artiste de génie touche-à-tout.