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La frontière entre la drague et le harcèlement



La question du harcèlement de rue n’est pas nouvelle ; ce problème est devenu monnaie courante. En effet, une enquête a révélé que 30% de femmes ont déjà été victimes de violences en rue et pas moins de 60% de harcèlement de rue.


La majorité des femmes ont déjà connu des mots ou des gestes déplacés lorsqu’elles sont en public. La plupart du temps, elles ne font que se promener sans jamais vouloir déclencher ce genre de réactions. Pourtant, celles-ci ont un effet sur les victimes : les remarques à répétition peuvent entraîner des troubles psychologiques tels que de l’angoisse, de la culpabilité ou encore une perte de confiance en soi.


Alors effectivement, en 2017, en Belgique, il est ordinaire de changer de trottoir, de trajectoire pour éviter le harcèlement, ou même de changer son horaire pour ne pas rentrer seule chez soi le soir. C'est ce qui ressort d’ailleurs de l’enquête « Mon expérience du sexisme », réalisée auprès de 3294 femmes en Belgique et en France, qui reflète l’impression générale des femmes.


Et aux hommes qui argumentent que ce ne sont que des compliments, gardez à l’esprit que ces actes ne peuvent pas s’apparenter à de la simple drague, dès lors que l’un des deux partis refuse explicitement ou ne manifeste aucun d’intérêt.

 
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